Montréal, 15 juillet 2024
Le deuxième trimestre 2024 a donné des résultats mitigés : le marché boursier canadien, le S&P/TSX, a reculé de 1,4 %, mais le marché américain, via le S&P500, a progressé de 4,16 % et l’indice MSCI World a enregistré une hausse de 2,78 %. Les données économiques canadiennes étaient plus faibles que celles de nos voisins du sud, ce qui explique notre rendement inférieur.
Au début du deuxième trimestre de 2024, on craignait que la Réserve fédérale des États-Unis se concentrait trop sur l’inflation, car le pays n’avait pas encore atteint un taux inférieur à 3 % cette année, un bémol aux espoirs d’une réduction des taux d’intérêt. Les économistes portent également leur attention sur la croissance des salaires et le taux d’emploi. Bien qu’il n’y ait pas de signe pression salariale, le taux d’emploi s’affaiblit.
Comme le montre le graphique ci-dessous, la pression monte pour que la Réserve fédérale agisse.
Au Canada, l’inflation est inférieure à 3 % depuis le début de l’année et les statistiques sur l’emploi et les salaires sont moins favorables à l’économie, ce qui a conduit à la première réduction des taux en 5 ans.
En parallèle, les bénéfices des sociétés trimestriels étaient solides, incitant les investisseurs à garder le cap en sachant que le nouveau mantra du marché « plus haut pendant plus longtemps », en matière de taux d’intérêt, est la nouvelle norme. La réduction des taux d’intérêt a motivé les marchés canadiens en juin, bien que l’effet n’ait pas duré longtemps. Au Canada, on s’attend à une autre réduction des taux en juillet, compte tenu des données économiques faibles. . On s’inquiète toutefois que le dollar canadien baisse davantage en valeur par rapport au billet vert, car la politique monétaire de chaque pays prend des directions différentes.
À l’approche du troisième trimestre de 2024, nous continuerons de nous concentrer sur les données économiques enregistrées et les événements géopolitiques importants qui orientent les différentes relations économiques à l’échelle mondiale.
À ce jour, l’incertitude demeure, mais les marchés restent prudemment optimistes.