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En repensant à 2023, les investisseurs peuvent se réjouir : les marchés ont progressé, permettant aux porteurs de parts de récupérer leurs pertes de 2022. En monnaie canadienne, l’indice TSX canadien a grimpé de 8 %; le S&P 500 a bondi de 22,42 %; les indices MSCI Europe, Australie et Extrême-Orient ont avancé de 11,95 %; et le MSCI Monde a gagné 18,5 %, notamment grâce au rendement des États-Unis. Il convient également de noter que l’indice S&P global des obligations canadiennes a inscrit une hausse de 6,27 %.

Ce rendement est en partie attribuable au fait que l’inflation semble être sous contrôle aux États-Unis et, somme tout, au Canada. Le président de la Réserve fédérale Jerome Powell comme les marchés obligataires pointent vers une réduction probable des taux d’intérêt en 2024. Bien que ce ne soit que des hypothèses, comme personne n’a fait mention de baisse de taux à la dernière rencontre de la Fed du 12 et 13 décembre, le ton et la formulation de la présentation et des documents à l’appui ont laissé entendre une certaine souplesse. Pour les spécialistes en finance, c’est un signe que des changements s’annoncent – la question qui reste à se poser est quand.

Il est important de comprendre que si l’inflation est sous contrôle, les taux d’intérêt élevés ne sont pas nécessaires pour combattre sa hausse. Comme nous l’avons tous appris au cours des dernières années, la croissance si démesurée des taux d’intérêt apporte avec elle des conséquences néfastes pour les investisseurs et les propriétaires avec un hypothèque à payer. Personne n’est à l’abri. Aucun d’entre nous ne peut prédire l’avenir. Si l’inflation est contrôlée ou même réduite, en partie grâce aux mesures qui ont été mises en place ces dernières années, un trésor se trouvera sans doute au bout de l’arc-en-ciel. Évidemment, on peut dire la même chose à l’inverse; si l’inflation recommence à s’agiter, tous les paris seront ouverts et la situation pourrait empirer.

Il convient tout autant de noter que les « sept magnifiques » (Apple, Amazon, Alphabet, Nvidia, Meta, Microsoft et Tesla) représentaient approximativement 50 % du rendement boursier américain en 2023. Ces derniers me rappellent la bulle des « Nifty 50 » du début des années 70 : même ces titres ont éventuellement convergé vers la valeur moyenne. Même si certaines de ces actions existent encore aujourd’hui et ont inscrit un rendement conforme aux marchés dans leur ensemble. N’oubliez pas que vous devriez éviter de pourchasser les rendements, car vous risquez d’être déçu.

J’aimerais aussi souligner l’apport de l’intelligence artificielle au sein du marché. Cette technologie est et sera une partie intégrante de notre avenir. Elle révolutionnera le monde entier sous plusieurs facettes : les applications industrielles, l’analyse financière et l’éducation, parmi tant d’autres. L’IA apporte un changement directionnel extrêmement important à la manière que nous produisons, créons et prenons des décisions; en conséquence, le jugement et l’intervention humaine pourraient perdre en valeur..

Finalement, je tiens à discuter des bénéfices des sociétés. Comme je l’ai écrit dans mon dernier communiqué de 2023, la remontée des bénéfices des sociétés de l’indice S&P 500 à la fin de l’année a également contribué à la reprise actuelle du marché et au renversement de la tendance perdante des revenus d’entreprise du début de l’année. Plus de 80 % des entreprises inscrites en bourse en novembre 2023 ont enregistré un bénéfice supérieur aux attentes de 7,1 %.

À l’avenir, selon les prévisions de FactSet publiées le 11 décembre 2023, la marge bénéficiaire nette prévue pour les actions du S&P 500 en 2024 est d’environ 12,3 %.

Si ces chiffres sont exacts, ce résultat pourrait se traduire par une croissance de 5,5 % des revenus. Ayons espoir!

Pour conclure, 2023 a été une année respectable pour les investisseurs. Compte tenu du passé récent, ces rendements positifs et le potentiel pour l’avenir sont propices à ce que 2024 génère également des résultats favorables. On ne peut jamais se fier au passé pour prédire l’avenir, mais l’état des choses est prometteur. À moins d’autres facteurs externes imprévus, nous sommes optimistes quant à l’année 2024.


Les commentaires contenus dans le présent document constituent une discussion générale de certaines questions, qui ne sont données qu’à titre d’information et ne doivent pas être considérés comme des conseils fiscaux ou juridiques. Veuillez obtenir un avis professionnel indépendant, dans le contexte de votre situation particulière. Cet article a été écrit, conçu et produit par John A. Leroux, Représentant en épargne collective auprès d’Investia Services financiers Inc. et ne reflète pas nécessairement l’opinion d’Investia Services financiers inc.
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