Au premier trimestre de 2024, le rendement du marché boursier était digne des plus grands records. Toutefois, depuis l’éclipse lunaire, les choses ont changé. Pour la première fois depuis octobre 2023, la volatilité est de retour et les vents contraires inflationnistes prennent de la vigueur. Comme il a été mentionné par la plupart des journaux et des publications financières, nous nous attendons à ce que le président de la Réserve fédérale (Jerome Powell) et le gouverneur de la Banque du Canada (Tiff Macklem) commencent à réduire les taux d’intérêt en juin. Hélas, comme l’inflation récente augmente depuis trois mois consécutifs aux États Unis (janvier 2024 = 3,1 %, février 2024 = 3,4 % et mars 2024 = 3,5 %), il semble moins probable que juin connaisse la première réduction des taux depuis les retombées économiques de la COVID-19, qui ont engendré une série d’augmentations des taux d’intérêt à l’échelle mondiale depuis mars 2022. Cependant, les choses sont différentes au Canada : les résultats sont légèrement inférieurs à ceux de nos pairs américains (janvier 2024 = 2,4 %, février 2024 = 2,8 % et mars 2024 = 2,9 %) et nous demeurons en dessous du 3 % enregistré au premier trimestre de 2024. Une réduction des taux au Canada en juin reste toutefois possible; mais malgré sa petite taille, elle soulagera les titulaires d’hypothèques qui renouvelleront leur entente au cours des prochains mois. Cette réduction, aussi minime soit-elle, constituera un soulagement bienvenu pour les détenteurs de prêts hypothécaires qui renouvelleront leur hypothèque dans les mois à venir. Les États-Unis semblent avoir une trajectoire différente : L’essoufflement de la hausse du marché depuis le début du mois d’avril laisse à la plupart des observateurs le sentiment que les baisses de taux d’intérêt interviendront plus tard dans l’année. La nature prospective des marchés boursiers expliquerait le repli, harmonisant les hypothèses et la réalité. Les périodes de croissance d’après la Deuxième Guerre mondiale illustrent que les replis en phase d’expansion sont une étape naturelle des fluctuations du marché, voire un réajustement des attentes globales. C’est ce que montre le graphique ci-joint de l’indice Dow Jones des valeurs industrielles : La plupart des gestionnaires qui constituent nos modèles d’allocation d’actifs s’accordent à dire qu’il s’agit actuellement d’un accident de parcours, car la situation globale reste haussière – comme le montre le graphique ci-dessous, le marché se négocie en dessous des moyennes à long terme en date du vendredi 19 avril 2024.
Nos buts et objectifs pour les clients restent inchangés : notre priorité est d’offrir des portefeuilles bien gérés et gérés activement qui apportent stabilité, performance à long terme et, surtout, protection contre les risques de baisse afin que les clients puissent se concentrer sur leur style de vie et leur vie au jour le jour.